Comment améliorer les transitions descendantes après un allongement de 'allure?
tel est le thème de la séance de dressage du jour!
Sur la demi-volte renversée:
On reprend d'abord le travail sur les demi-voltes renversées de la semaine dernière : allonger sur la petite diagonale et s'aider du demi-cercle pour reprendre, sans que les postérieurs ne se désengagent et que l'attitude du cheval ne se détériore. Cela marche plutôt bien, mais il faut être très précis et très réactif côté cavalière pour demander à la fois la transition descendante et l'incurvation, gérer le tracé du demi-cercle.. beaucoup de choses auxquelles penser en même temps!
Pouvoir contrôler chaque foulée, conserver la même décontraction d'un bout à l'autre de l'exercice, rien que sur le papier cela semble compliqué, alors à cheval..; et pourtant, cela est bien l'objectif à ne pas perdre de vue!
1 : allonger sur la petite diagonale
2 ; transition descendante sur le demi-cercle
Sur le cercle:
Plus facile déjà que les demi-voltes renversées, le travail de l'allongement de l'allure sur un granc cercle. Le cercle, par sa répétition, favorise la décontraction, et côté musculaire, permet de maintenir plus facilement les postérieurs sous la masse.
En répétant les transitions montantes et descendantes sur le cercle (et en alternant avec une mobilisation des hanches et des épaules sur le même cercle), on gagne en réactivité et en explosivité.. reste ensuite à confirmer tout cela sur la ligne droite!
Ne demander d'abord l'allongement que sur très peu de foulées, encore une fois "se contenter de peu" reste l'adage gagnant!
A l'aide de la tête au mur :
Des exercices comme les têtes au mur en libérant le geste des épaules participent aussi à l'amélioration de l'allongement du trot.
Un exercice suggéré dans cheval savoir
On effectue un tour de piste en tête au mur. Ensuite on redresse au début d’un grand côté et on demande que le cheval jaillisse en avant sur quelques foulées. On reprend immédiatement en tête au
mur. Ainsi la liberté d’épaule acquise durant la tête au mur se maintient vers l’avant et provoque généralement un début d’extension. Cela permet au cheval de comprendre le
mouvement. Il est assez courant durant ce travail que l’antérieur extérieur « fonctionne » mieux que l’autre durant le début d’allongement, ce qui est tout à fait normal
puisqu’il a dû faire un effort plus important pour se lever durant la tête au mur. On travaillera bien aux deux mains pour éviter toute dissymétrie (à nouveau, cela montre l’importance du travail
de base !).
Cette méthode permet de garder une vraie activité des postérieurs (par la tête au mur) et donne des allongements naturels sans dissociation antéro-postérieure.
1 : tête au mur
2 : remettre droit et allonger sur quelques foulées
3: transition descendante et repartir en tête au mur
Rappel théorique sur http://cours-equitation.com
La tête au mur
La tête au mur, ou travers, est un déplacement latéral constituant une excellente gymnastique pour le cheval. Elle améliore l’incurvation, prépare à l’appuyer, et peut s’avérer être une aide précieuse pour les départs au galop tout en optimisant la coordination motrice du couple cheval-cavalier.
On peut se représenter la tête au mur comme un appuyer courant le long du mur au lieu d’être sur une diagonale. Le cheval est en oblique le long de la paroie, les antérieurs à la piste, les hanches cheminant en piste intérieure, et l’angle variant selon les besoins d’assouplissement du cheval. Ce dernier se déplace latéralement, incurvé dans le sens où il va.