Nous avons réussi à garder Eros à l'herbe et aux compléments (céréales, vitamines, minéraux) uniquement plus longtemps que l'hiver dernier et à n'introduire le foin qu'en décembre, ce qui pour papy emphysémateux est toujours ça de gagné (je reviendrai d'ailleurs dans un prochain article sur cette problématique du foin et des problèmes respiratoire chez le cheval), mais cette fois, c'est vraiment la fin de l'herbe!
L'humidité persistante et mon Eros "arpenteur", ce n'est plus possible! Si l'on veut que l'herbe repousse, il faut enlever Attila arracheur de mottes! Bref, adieu le piétinement dans la boue le long de la barrière ou devant la gamelle, retour dans les petits paddocks d'hiver au sol anti-boue!
Le paddock d'hiver et sa buvette équine!
Pour Eros, psychologiquement, le paddock, c'est chouette. Entouré par 4 ou 5 autres chevaux, vue sur la carrière et la cour des écuries d'un côté, sur l'étang de l'autre, animation garantie, lui qui n'aime pas la solitude, c'est parfait!
Côté alimentation, ça se complique, foin mouillé ou trempé, on ajuste les rations! Et qui dit paddock dit pour Eros je bouge beaucoup moins dans la journée donc j'accumule de l'énergie qui va avoir tendance à sortir de façon un peu brutale si on n'y prend pas garde en début de travail... vigilance accrue!
Et pour moi le retour des moments brouting-pansage et brouting-lecture debout pour avoir tout de même une petite dose d'herbe régulière!